Dans le cadre d'une approche éducative novatrice visant à stimuler la curiosité intellectuelle des élèves de°2 et 4°5 du collège, une première sortie a été organisée à Besançon  combinant la découverte d'un cabinet de curiosité du lycée Jules Haag avec  Christian Salomon, la visite du Musée du Temps et des travaux pratiques en laboratoire de SVT sur les microscopes polarisants avec Damien Barbe.

Le projet a été conçu pour offrir aux élèves une immersion dans le monde fascinant de l'image scientifique tout en encourageant une réflexion approfondie sur le lien entre l'image et la réalité.

À une époque où les écrans et les images abondent, ce projet vise à éduquer les élèves sur la façon de lire et d'interpréter les images, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour créer leur propre univers visuel et iconographique.

Le cabinet de curiosité, première étape de cette exploration, a permis aux élèves de découvrir une collection d'objets étranges et merveilleux, allant des artefacts historiques aux spécimens naturels. Cette expérience a encouragé les élèves à s'interroger sur la représentation symbolique et esthétique de la réalité à travers les objets exposés.

La visite du Musée du Temps a ensuite transporté les élèves à travers les siècles, explorant l'évolution de la mesure du temps et son impact sur la société. Les élèves ont été amenés à réfléchir sur la manière dont les instruments de mesure du temps, tels que les horloges et les pendules, ont façonné notre perception du monde et de la réalité notamment avec le pendule de Foucault.

Enfin, les élèves ont participé à des travaux pratiques en laboratoire de SVT, où ils ont étudié une lame de roche et les images qu'elles produisent. Cette expérience pratique leur a permis de comprendre la relation entre la théorie scientifique et sa représentation visuelle, tout en développant leurs compétences techniques en matière d'observation et d'analyse.  Avec une seule roche, un seul microscope, un seul observateur, les images sont différentes pour représenter la même chose. Une image peut donc être trompeuse, elle dépend de nombreux facteurs qui peuvent l’affecter au point de la modifier et donc de modifier son interprétation. L’observateur de l’image doit donc être vigilant et se poser les
bonnes questions avant de conclure trop vite…

En somme, ce projet multidisciplinaire représente bien plus qu'une simple sortie éducative. Il s'agit d'une initiative ambitieuse visant à éduquer les élèves à une époque où l'image prédomine, en leur fournissant les compétences nécessaires pour décrypter et créer des images de tout nature, tout en encourageant une réflexion critique sur la réalité et sa représentation visuelle. la prochaine étape se passera au Collège  et au musée Garret pour interroger la véractié des images crées par le peintre vésulien  Jean -Léon Gérôme.